En discutant de mon travail, j’entends souvent des idées reçues sur le coaching professionnel. Ces préjugés révèlent surtout que c’est un métier encore méconnu. Il me tenait à cœur de déconstruire 7 idées reçues qui reviennent le + souvent et vous en dire plus sur ce qu’est le coaching.
Le mot coaching est, malheureusement, utilisé pour tout et n’importe quoi, jusqu’à en être déformé. Pour démarrer, posons une définition : qu’est-ce que le coaching professionnel ?
Il s’agit de l’accompagnement sur-mesure, d’un individu ou d’une équipe, par un coach certifié, sur des problématiques professionnelles et personnelles.
Le rôle d’un coach professionnel s’apparente à celui d’un entraîneur. Il vise à libérer le potentiel, renforcer la motivation et la capacité à mobiliser les bonnes ressources en fonction de l’objectif visé.
💡Il est important de choisir un coach certifié, ayant suivi une formation reconnue et adhérant à la déontologie de l’EMCC ou de l’ICF.
Déconstruisons 7 idées reçues sur le coaching professionnel
#1 : Le coaching c’est comme une thérapie.
Le coach travaille sur l’axe présent-futur. Dans un premier temps, nous analysons l’état présent. Puis nous déterminons l’état désiré et nous mettons en place les moyens d’action pour y parvenir. Le coach ne travaille pas sur le passé.
Il ne recherche pas les causes profondes à un fait ou un comportement. Toutefois, il peut se servir du passé, comme d’un levier, pour clarifier l’instant présent. Le coaching peut venir en complément, mais il ne remplace pas une thérapie.
Le coaching est une approche orientée ressources et solutions, qui cherche à répondre au « Comment« , là où la psychothérapie se concentre sur le « Pourquoi ».
#2 : Le coach va m’apporter des réponses.
En tant que coach, nous considérons nos clients, comme naturellement créatifs et plein de ressources. Nous cherchons à faire éclore les solutions et les stratégies qu’ils portent en eux. Le coach n’est pas un consultant : il ne vous donnera pas de conseil (ou très rarement).
Le coaching est une démarche partenariale qui s’effectue en co-responsabilité : il n’y a pas, de la part du coach, une obligation de résultat, mais une obligation de moyens – il est le garant du processus.
Le coach n’est pas non plus un mentor, ce qui impliquerait qu’il se positionne « en sachant ». La relation est égalitaire dans le coaching.
#3 : Le coaching, c’est surtout pour traverser une période de crise existentielle.
Le coach est un accompagnateur du changement, qui permet de franchir un cap professionnel. Dans ce sens, il peut être d’une grande aide en cas de « crise existentielle ».
Le coaching s’adresse aussi aux personnes qui sont épanouies professionnellement et qui souhaitent atteindre leurs objectifs plus vite et plus efficacement. C’est justement quand tout va bien qu’on a le plus d’énergie pour s’engager dans du coaching !
Que vous traversiez une période de difficultés ou non, c’est la volonté de se développer qui est toujours à l’origine de la démarche.
#4 : Si tu te fais coacher, c’est que tu n’es pas performant.
Bien au contraire : l’idée du coaching, c’est de se développer, cela amène à une prise de responsabilité supérieure.
Le coaching apporte un mieux-être global qui a un impact sur les performances. Il permet le développement de la responsabilisation, la connaissance de soi, une meilleure gestion du stress, la recherche de solutions concrètes, la libération de la créativité, encourage l’autonomie, davantage de confiance en soi, plus d’agilité, des prises de décision en conscience…
Ce sont des enjeux qui concernent tout le monde.
#5 : Le coaching, c’est surtout pour le top management et les leaders.
Ça, c’était avant, aujourd’hui le coaching est accessible à tous : sans limite d’âge (du coaching scolaire au coaching de retraite), de poste (de l’agent technique au dirigeant), ou de sexe.
Les entreprises font de plus en plus appel à des coachs pour accompagner la montée en compétences de salariés junior, la prise de poste de nouveaux managers, la mobilité de salariés, préparer les départs en retraite, développer le leadership au féminin…
Les investisseurs veillent souvent à ce que les entrepreneurs soient coachés pour installer des conditions de réussite.
#6 : Le coaching, c’est une nouvelle mode !
En réalité, l’art du questionnement sur lequel repose le coaching est une pratique millénaire (Socrate – Ve siècle avant J.C). Il a été remis au goût du jour dans les années 60 aux États-Unis, et il est en constante évolution depuis.
La demande est en forte croissance et le métier le coach tend à devenir un pilier incontournable dans un monde de plus en plus incertain et complexe.
Des études réalisées par Google sur l’ensemble de ses employés ont montré que les jeunes recrutés s’attendent à être coachés pour progresser dans leurs carrières.
#7 : Le coach doit être un expert dans mon domaine.
Le coach doit être un expert dans SON domaine : le coaching professionnel.
Il maîtrise des techniques et des outils qu’il propose et adapte de manière agile sans avoir nécessairement la maîtrise de VOS domaines.
Pour pouvoir accompagner les autres, le coach doit être passé par là. Cela ne veut pas dire qu’il a vécu les mêmes situations que vous. Mais plutôt qu’il a expérimenté des méthodes et techniques qu’il vous aidera à appliquer.
FAITES-VOUS ACCOMPAGNER :
Faites appel à un coach professionnel pour trouver vos propres solutions, à votre rythme !
Le secret pour avancer, c’est de faire le premier pas 👇🏼
Un nombre grandissant de personnes et d’entreprises font appel à un coach professionnel. Quelles sont les raisons qui les motivent ? Et vous, est-ce que le coaching est adapté à votre situation ?
👉Je vous propose d’y répondre dans l’article Pourquoi démarrer un coaching professionnel ?
